De retour à Baltimore, MD

Baltimore, MD. Du 8 septembre au 6 octobre 2023

Semaine 1

Après un été passé entre Québec, Saint-Lambert, Montréal et Gatineau, pour voir la famille et les amis, il est temps de retrouver Kasuri en cale sèche à la marina Old Bay à Baltimore. 

L’accès à Kasuri

N’ayant pas trouvé de voiture de location disponible à partir de Montréal, Marc-André est gentiment venu nous reconduire à Plattsburgh où nous avions réservé une voiture. Malgré un peu de ralentissement à la hauteur de la ville de New-York et de 3 violents orages, nous sommes arrivés assez tôt en soirée pour décharger la voiture à la marina et constater que Kasuri est en bon état.

Le « duck tape » ne résiste pas aux rayons UV

Une première nuit dormit à l’hôtel et la voiture rendue tôt en matinée, nous étions de retour sur Kasuri et prêts à nous mettre au boulot, le samedi 9 septembre. 

Réparation du safran

Première tâche, mettre de l’ordre dans le bateau afin de pouvoir y dormir et y vivre confortablement. Il fait plus de 30 C, les travaux se font tranquillement. Heureusement, qu’il y a beaucoup de nuages et de la pluie à l’occasion. C’est un peu plus supportable. À partir de jeudi, la température devient plus clémente (25 C). Ce sont de magnifiques journées ensoleillées.

Fuite d’eau provenant du puits de lumière tribord
Réparation du puis de lumière tribord

Les travaux progressent : réparation du safran, d’un puit de lumière qui est décelé, nettoyage de la coque et des hélices, etc. Plusieurs visites à l’épicerie, la quincaillerie et le magasin à 1$. La marina se trouve dans un quartier modeste et pas très intéressant mais les services de base sont à proximité en utilisant les vélos. 

Installation d’une alarme sonore dans le cockpit lors de l’activation de la pompe de cale

Semaine 2

Le beau temps se poursuit. Les travaux progressent tranquillement. Visite à la buanderie pour faire du lavage. Quelques courses à la quincaillerie. 

Mercredi, nous louons une voiture pour apporter à Annapolis les voiles et quelques panneaux de la tente qui doivent être réparés. C’est Cathy, une femme qui habite près de la marina et qui y possède un petit bateau qui vient nous reconduire à l’agence de location. Nous avons rencontré Cathy au printemps. Son fils a fait quelques années de son secondaire en immersion française. Cathy en a profité pour apprendre le français. Malgré qu’elle n’a presque pas parlé français depuis plus de 20 ans, elle fait des efforts pour discuter avec nous en français. Nous profitons de la voiture de location pour faire quelques courses et des provisions à l’épicerie. 

Cathy & Dave

Jeudi et vendredi, Marc applique une dernière couche de cire sur la coque. Déception, la réparation du safran n’a pas tenu. Il faudra trouvé une autre solution. Il est bien possible que l’on passe plus de temps que prévu en cale sèche ! 

Je me suis blessée. Rien de grave mais j’ai eu un malaise vagal. Voici ce qui s’est passé. J’aidais Marc à ajuster un petit échafaud que nous avions emprunté pour cirer la coque. Le panneau que nous déplacions m’a glissé des mains et une vis m’a écorché l’avant bras. Cela n’a pas vraiment fait mal et n’a presque pas saigné mais je me suis sentie très mal. Je suis venu toute en sueur et j’ai commencé à voir des tâches noires. Je me suis allongée sur le pont. Marc m’a fait un petit bandage puis je me suis reposée sous sa surveillance. Tout est revenu à la normale après 30 minutes. 

Coucher de soleil avant la tempête Ophilia

Ophelia, une tempête tropicale nous apporte pluie et un fort vent pendant un peu plus de 24 heures. La réparation du puit de lumière s’avère bien étanche. 

Semaine 3

Ophelia passée, les journées restent nuageuses et pluvieuses. On doit rationner l’électricité, les panneaux solaires ne sont pas suffisants pour recharger les batteries. Marc fait des travaux à l’intérieur: installation d’un nouveau radio VHF, remplacement des tuyaux de la toilette de la cabine arrière. Je ne l’ai pas entendu souvent dire autant de gros mots et de se lamenter. Ce fut assez difficile de mettre les nouveaux tuyaux dans l’espace restreint. 

Installation du nouveau radio VHF
On passe le fils pour le radio VHF

Le soleil est revenu mercredi après-midi et jeudi matin. Nous en avons profité pour sortir les vélos et aller faire du lavage et des courses à la quincaillerie. 

Nouveau radio VHF

Nous élaborons un plan pour reprendre la réparation du safran. On commande des pièces chez Beneteau et du matériel d’epoxy chez West Marine. 

Les nuages et un peu de pluie sont de retour pour le reste de la semaine. Le soleil et le temps chaud reviendront dimanche. 

Semaine 4

Du temps d’été, soleil et 28 C toute la semaine. On en profite, lundi, pour laver le pont qui est vraiment dégoutant. Nous ne l’avions pas lavé depuis notre retour et les oiseaux qui mangent des petits fruits y viennent pour y laisser leurs fientes un peu partout. 

Changement des tuyaux sanitaires de la toilette arrière

Nous attendons plusieurs commandes. Les sites de suivi de colis ne sont pas toujours à jour. On fait quelques appels et Marc se rend, à vélo, au bureau de poste situé à 10 km pour se faire dire qu’un colis a été livré depuis plus d’une semaine. Le propriétaire de la marina ne nous l’avait pas remis. 

Mercredi, les pièces et fournitures nécessaire pour la réparation du safran sont livrées . On doit attendre que le personnel de la marina vienne lever Kasuri à l’aide du « travel-lift » afin de retirer le safran. C’est le propriétaire de la marina et son seul employé qui opèrent l’équipement. Il faut donc être patient. En espérant qu’ils viennent avant la fin de la semaine.

Nous ne pourrons probablement pas mettre le voilier à l’eau avant au moins encore 2 semaines car une fois la réparation terminée, on devra attendre un inspecteur qui doit venir faire une inspection à la demande de notre compagnie d’assurance. 

On pensait pouvoir tout faire les travaux en 3 semaines. Cela en prendra probablement le double. Il faut s’armer de patience car il y a beaucoup de temps d’attente puisque nous sommes dépendant de la météo, des livraisons et du personnel de la marina. On reste occupé en effectuant un tas de petits travaux. Il y en a toujours à faire sur un bateau. 

Je commence à avoir hâte de retourner à l’eau et de pouvoir naviguer à nouveau.