Départ – sv Kasuri

2023-11-01

Kasuri retourne enfin à l’eau

Baltimore, 7 au 18 octobre 2023

Semaine 5

Samedi: Nous nous sommes fait réveiller par un fort vent et de la pluie. Le soleil est revenu en milieu d’après-midi mais il y a eu du vent pendant 2 jours. Le temps chaud est aussi parti. On se lève avec des températures de 10 à 12 C. Ce n’est pas très chaud. On change les draps de coton pour ceux de flanelle et on ajoute un deuxième édredon. C’est beaucoup plus confortable pour dormir.

On se prépare à lever Kasuri pour enlever le safran

Dimanche: On attend en vain que le propriétaire vienne avec le « travel-lift » pour soulever Kasuri. Le « travel-lift » restera stationné toute la journée en face de la descente de bateau. Il aurait bien pu être sous Kasuri. Je commence à perdre patience.

Lundi: On nous dit qu’on viendra après avoir sorti un catamaran de l’eau. Mais les travaux pour le sortir prennent plus de temps que prévu et le tout est remis au lendemain.

Mardi: On se lève tôt et on attend jusqu’à midi que le propriétaire arrive enfin. Kasuri est soulevé. On peut enlever le safran. Marc nettoie bien la cavité et on réalise que celle-ci n’aura pas besoin d’être réparée. Il faudra seulement bien coller la bague reçue de Beneteau au fond de la cavité. On décide d’utiliser l’adhésif 5200 de 3M. Marc part à vélo en acheter. A son retour, on tente de joindre le propriétaire car on devra remettre le safran environ 1 heure après avoir collé la bague pour que celle-ci n’ai pas trop durci afin de permettre de bien aligner le safran. On attend environ 45 minutes avant de le joindre. Je crois bien qu’il faisait la sieste. On applique l’adhésif selon la procédure et on doit tenir la bague en place environ une heure pour que celle-ci ne redescende pas à cause de la gravité. On se relaie dans la tâche car nos bras fatiguent rapidement. Le propriétaire arrive enfin et il soulève Kasuri à nouveau et on peut remettre le safran à sa place. On attendra 36 heures avant de tester le tout.

Mercredi: Les journées sont ensoleillées et se réchauffent durant la journée à plus de 20 C. C’est très agréable. On en profite pour appliquer une première couche de peinture anti-salissure sur la coque. Enfin, les travaux progressent bien.

Jeudi: Les tests sur le safran sont concluants. Celui-ci tourne très bien dans la nouvelle bague et il n’y a plus de jeu. Quel soulagement! On termine les travaux de peinture de la coque. Nous avons la confirmation que l’inspecteur viendra faire l’inspection demandée par la compagnie d’assurance lundi prochain. On commence à entrevoir que Kasuri pourra retourner à l’eau prochainement. On se sent plus légers.

Vendredi: Marc change les tuyaux de la toilette avant. Ce sera encore de gros travaux et il terminera tard en soirée. De mon côté, Jérome qui possède un bateau à moteur à la marina et qui est très amical, me prête sa voiture, une Mini, pour que je puisse aller à l’épicerie. J’en profite pour faire des réserves d’aliments lourds et encombrants. C’est très rare que je rempli un panier d’épicerie.

Changement des tuyaux sanitaires de la toilette avant

Semaine 6

Samedi: La pluie est de retour. On commence à faire des plans de navigation pour la prochaine saison. On aimerait bien se rendre dans les Antilles, mais ceci représente une navigation de 10 à 12 jours. Nous considérons donc traverser aux Bahamas directement de Norfolk plutôt que de descendre en Floride par l’Intracostal (canaux). Ce qui représente une navigation de 5 à 6 jours. C’est plus raisonnable compte tenu de notre peu d’expérience. De toute façon, nous avons encore quelques semaines avant de prendre la décision finale. On attend que la saison des ouragans soit terminée avant de reprendre la mer. Laura de retour du salon du bateau d’Annapolis, nous rapporte nos voiles dont la réparation est terminée. Laura aura été d’une grande aide pour nous.

Dimanche: On range le bateau puisqu’un inspecteur doit venir demain.

Lundi : L’inspecteur arrive vers 9h. L’inspection est rapide et il nous enverra le rapport dans quelques semaines. Nous avons noté que les feux de navigation (vert et rouge) à la proue ne fonctionnent plus. Marc fait une investigation et il réalise que les fils ne sont plus bons. Il faudra les changer.

Mardi : On change les fils. Malgré la bonne collection de connecteurs que nous avons sur le bateau, il en manque. Marc se rend au magasin d’accessoire de bateaux pour en acheter. Pendant ce temps, je gonfle et prépare MiniK. Nous l’avions entreposé à terre pour l’été. La réparation des feux de navigation terminée, on remonte les ancres. Afin de réduire le poids sur le bateau, nous les avions entreposés au sol. On finit les préparatifs pour la mise à l’eau de Kasuri.

Mercredi: Kasuri est mis à l’eau vers midi. On pensait s’ancrer dans la baie Old Bay pour monter les voiles et attendre le vent prévu pour jeudi mais on trouve qu’il n’y a pas assez de profondeur d’eau. On se rend au moteur de l’autre côté de la rivière Patapsco, dans la baie Rock Creek. Kasuri est beaucoup plus rapide qu’au printemps dernier. Le nettoyage de la coque et de l’hélice nous procure au moins 1 noeud de plus. Ça vaut vraiment la peine.

La baie est jolie entourée de plusieurs marinas. On profite du calme pour hisser les voiles et installer la tente « Full Enclosure ». On passe notre première nuit à l’eau sans aucun vent. On dort paisiblement.

Annapolis, MD, 19 et 20 octobre 2023.

Jeudi : Au réveil, il n’y a aucun vent mais celui-ci se lève en fin de matinée. On quitte l’ancrage vers 10h30. Nous avons une bonne navigation jusqu’à Annapolis au près serré. C’est assez sportif surtout pour la première navigation de la saison. Le pilote automatique nous lâche en route. On se relaie pour barrer. Nous nous ancrons à Weems Creek. C’est le même endroit où nous nous étions ancrés la saison dernière. Il y a une douzaine de bateaux. Le salon du bateau de Annapolis s’est tenu le week-end dernier. Cela attire toujours beaucoup de plaisanciers.

Vendredi : On profite de l’eau chaude, réchauffée par le moteur la veille pour prendre une douche. La pompe de douche ne fonctionne plus. Un autre problème à ajouter à la liste des choses à faire. C’est sans fin sur un bateau. On se prépare pour aller à terre, faire du lavage et quelques courses. On réalise que la batterie du moteur hors-bord est déchargée. On aurait dû la vérifier plus tôt. On retarde les courses et on mets la batterie sur la charge. Marc réinstalle l’éolienne que nous avions dû enlever pour faire passer le « travel-lift ». On prévoit un fort vent pour les prochains jours, elle sera utile pour recharger les batteries. Marc répare le pilote automatique. Un connecteur du contrôle de la pompe hydraulique était oxydé. Il le change. De mon côté, je cuisine un peu avec le four solaire. Il faut que j’en profite lorsque nous ne naviguons pas, et qu’il y a du soleil et pas trop de vent.

Après le lunch, on installe dans MiniK; les vélos, le chariot, les 2 sacs de vêtements à laver, les poubelles, un gros sac avec nos effets personnels: souliers, sac à main, cellulaires dans un sac étanche, batterie pour mon vélo, et nos casques. (Fred, nous les portons toujours depuis notre dernière discussion avec toi à ce sujet!). Je largue l’amarre, Marc part le moteur mais celui-ci ne fonctionne pas. Le vent nous éloigne du voilier. Marc essaie encore, toujours rien. Marc est bien découragé de voir encore autre chose qui ne fonctionne pas. On doit ramer pour revenir sur Kasuri. Marc essaie encore de voir ce qui ne fonctionne pas et puis, Eureka! il réalise qu’il a oublié de mettre la clé magnétique. Décidément, arrêter la navigation pendant 5 mois, c’est un peu trop long. On a perdu nos habitudes. On se rend finalement à terre sans plus de soucis, heureusement.

On arrive à la buanderie en fin de journée. Elle est très occupée. Pendant le lavage, Marc se rend au bureau de poste acheter un mandat postal. Et oui cela existe encore. L’inspecteur accepte seulement les chèques ou les virements utilisant Zelle qui fonctionne que pour les comptes de banques américaines. On arrête chez Bacon, un magasin d’accessoires de bateau et nous retournons sur Kasuri sous la pluie. Une autre journée bien occupée!

2022-05-212022-05-30

De retour à bord

Dimanche le 8 mai – fête des mères – J’ai une pensé bien spéciale pour Nicole…

Voilà un peu plus d’une semaine que nous vivons à bord de Kasuri. On commence a avoir bien hâte que le temps se réchauffe. Il fait encore autour de 0 degré la nuit. Au moins les dernières journées ont été ensoleillées ce qui permet au bateau de se réchauffer. Il fait même assez chaud dans le cockpit grâce à la « tente ». A cause du temps frais, j’ai du mal à cuisiner du pain. Il prend du temps à monter car la température est trop fraîche. Même chose pour les graines à germer. On prévoit du temps plus chaud la semaine prochaine. Peut-être que nous pourrons quitter le chantier mercredi ou jeudi pour nous rendre à Chester. Ce sera plus intéressant . La vie sur le chantier est ennuyante. Il n’y a aucun commerce à proximité et les services sont minimaux.

J’ai profité des derniers jours pour pratiquer le ukulele. Je continue de suivre des cours en mode virtuel. J’ai trouvé un professeur français sympathique, Ben-au-ukulele.fr, qui offre des cours de groupe en Zoom une fois par semaine.

J’ai aussi recommencé à cuisiner avec le four solaire. J’étais bien contente de le retrouver. À la demande de Marie-Hélène, je vais préparer un vidéo afin de faire une démonstration de son utilisation. J’attend que le temps se réchauffe avant de le faire.

La vie est calme. On fait peu de travaux et on tente de rester au chaud. Il nous reste à préparer miniK (notre dinghy) avant de quitter. Peut-être que nous le ferons cet après-midi. Il y a peu de vent aujourd’hui.

Lundi, le 9 mai

Hier nous avons écouté la dernière émission de La soirée est encore jeune. Elle nous a accompagné tous les week-ends pendant bien des années. Elle va nous manquer, mais bon, toute bonne chose a une fin. Après la soirée, nous avons écouté l’émission réfléchir à voix haute avec Jean-Philippe Pleau et Micheline Lanctôt. On y traitait du Nomadisme. Un sujet intéressant pour nous qui sont nomades depuis près de 2 ans. A bien y penser, je crois avoir toujours eu un esprit nomade. Depuis longtemps, je voulais partir mais ayant choisi de partager ma vie avec un homme qui a deux enfants, nous avons dû attendre qu’ils quittent le nid avant de partir en Europe et en Inde. Nous sommes revenus vivre en Beauce afin d’assister les parents de Marc, puis Marc a voulu passer du temps avec Sofia et Louis. Alors que Louis est entré à l’école à temps plein, nous sommes repartis. Professionnellement, j’ai aussi été un peu nomade. J’ai eu plusieurs emplois et plusieurs clients un peu partout dans la province et même aux États-Unis. Et toi, as-tu un esprit nomade?

Marc a terminé les travaux de maintenance du moteur et de la génératrice. Nous sommes prêts à partir aussitôt que la température de la nuit augmentera.

Mardi, le 10 mai

Enfin, la température commence à se réchauffer. La nuit dernière était la dernière autour du point de congélation, selon les prévisions météorologiques. Nous prévoyons quitter le chantier jeudi pour aller passer quelques jours à Chester avant de nous rendre à Lunenburg pour faire faire les travaux sur le gréement dormant.

Nous avons profité du beau temps pour prendre une courte marche jusqu’à la plage de East River et d’y faire un petit pique-nique. Malgré le vent, ce fut très confortable et agréable.

Jeudi le 12 mai

Enfin, nous avons quitté le chantier après près de 5 semaines. Nous avons fait une courte navigation vers Chester. Nous avons eu peu de vent. Nous avons dû faire un peu de moteur afin d’en trouver, Nous avons navigué à voile environ 1 heure avec du vent de 15 noeuds. C’était chouette. Puis nous avons terminé au moteur car le vent est complètement tombé. Heureusement, la journée était magnifique. Cela fait du bien de commencer à sentir de la chaleur. Nous sommes ancrés dans Back Harbor à Chester. Nous allons profiter de la journée de demain pour aller faire de la lessive et des courses. Il nous reste que des pommes de terre et des oignons comme légume.

Hier, nous avions rangé la cabine avant, appelé aussi, « le garage » en prévision de notre prochaine navigation. Nous y entreposons les vélos, le kayak gonflable, des outils, le four solaire et plusieurs autres trucs. Il est important que tout soit bien attaché avant de partir.

Les derniers jours, nous avons fait la connaissance de Edward Walentynowicz qui termine la préparation de son voilier pour participer à la course Golden Globe Race qui est une course autour du monde en solitaire, sans escale, ni assistance. Tout ça à bord d’embarcations semblables à celles de la première course qui a eu lieu en 1968. Cela veut dire, très peu d’équipements électroniques. Les skippers doivent, entre autre, naviguer sans GPS à l’aide de cartes et d’un sextant. C’est tout un exploit. Les embarcations auront quand même des émetteurs satellitaire qui nous permettrons de les suivre sur le web.

Alors, que nous discutions d’histoires de voile, nous lui avons dit que nous n’avions plus de canot de sauvetage car celui que nous avions eu avec le bateau était trop vieux pour être réarmé. Nous devions en acheter un nouveau mais le magasin d’équipement nautique de Halifax est en rupture de stock pour les canots de survie. Edward, nous a donc offert un des 3 canots qu’il possède et qu’il n’utilise pas. Il devra être inspecté cette année mais il n’a quand même que 3 ans. C’est vraiment très généreux de sa part. Il n’a pas voulu qu’on lui paie. Il nous a seulement demandé en échange, un souper au resto avec sa femme, un jour à Montréal! La course débute le 4 septembre à partir des Sables-d’Olonnes en France. Nous allons la suivre en ligne, c’est certain. De toute façon, il y aura un peu de lui (son canot) avec nous pendant nos navigations. La communauté des voileux est quand même très aidante et généreuse.

Je termine cette entrée assise dans le cockpit à me faire « chauffer » par le soleil et à admirer la beauté des lieux. Quel privilège et quel bonheur!

Dimanche le 15 mai :

Vendredi, la journée était ensoleillée et nous sommes allés faire de la lessive en après-midi puis c’est bien connu, la lessive ça donne soif, donc nous avons pris un verre chez Tanner Brewing avant de revenir au bateau.

Hier, il a fait 30 degrés. Il faisait vraiment chaud. Nous sommes allés manger un croissant au Chester Café mais nous n’avons pas pu rester sur la terrasse, il faisait bien trop chaud. Par la suite, nous sommes allés faire des courses à l’épicerie puis nous sommes revenus luncher sur Kasuri. J’ai enfilé mon bikini pour la première fois de la saison. J’ai profité de la dernière journée de soleil avant quelques jours pour faire un pain au four électrique et des biscuits au four solaire.

Aujourd’hui, quel contraste. Il fait 9 degrés et le temps est nuageux. Fini le bikini, nous sommes retournés à nos vestes de laine. On risque de se retrouver au lit assez tôt afin de trouver un peu de chaleur.

Mercredi le 18 mai :

Nous sommes toujours à Chester. Les deux dernières journées, nous avons eu du vent de 20 à 25 noeuds. Un peu trop fort pour partir naviguer. De toute façon, rien ne presse. Les pièces requises pour changer le gréement dormant ne seront pas disponible avant 2 semaines.

Nous ne sommes pas retourné à terre depuis lundi après-midi. Nous sommes allés nous réchauffés au Chester Café et utiliser le wifi pour faire quelques recherches et téléchargements.

Au moins, depuis hier après-midi, le soleil est revenu et réchauffe bien le cockpit. Nous ne sommes pas très actifs. Je cuisine un peu. Je pratique le ukulele. Nous faisons de la lecture et nous avons visionné quelques vidéos de voile. J’ai aussi fait le montage d’un vidéo.

Présentement, il y a un pain au four électrique. Je ne cuis pas le pain au four solaire car cela donne une cuisson trop humide et il serait difficile d’avoir une belle croute. Je cuis alors le pain au four électrique dans une cocotte en fonte. Il est assez bien réussi même si ce n’est pas encore un pain au levain. Je vais refaire du levain à notre retour de Québec où nous irons la semaine prochaine, afin d’assister à l’inhumation des cendres de la dépouille de ma mère. Nous avons loué une voiture à Bridgewater, ville près de Lunenburg, pour nous rendre à Québec. Nous laisserons Kasuri soit à Lunenburg ou à Bridgewater. Il nous reste à finaliser le tout dans les prochains jours. Bon, je crois que je vais profiter du temps assez chaud dans le cockpit pour aller prendre une douche. Puisque nous prenons une douche froide, j’aime avoir un peu de chaleur pour me réchauffer par la suite.

Vendredi le 20 mai

Nous avons quitté Chester hier après-midi. En matinée, puisqu’il y avait peu de vent, nous sommes allés à terre une dernière fois pour faire de la lessive, des courses et prendre un dernier café au Chester Café.

La navigation de l’après-midi s’est bien passée. C’était une courte navigation de 7 miles en direction de l’ïle Backman mais elle a été assez sportive. Nous avions 15 noeuds de vent de face. Cela veut dire que nous avions environ 20 noeuds apparents et plusieurs changements de bord à faire tout en évitant les bouées de cage à homard. La saison dans cette région de la Nouvelle-Écosse se termine le 31 mai. Nous avons bien hâte car il faut toujours être très attentif pour ne pas emmêler les cordages autour de bateau.

Nous étions les seuls à l’ile Backman. C’est encore très tôt en saison. On ne voit pas beaucoup d’autres bateaux. La nuit fut tranquille.

Ce matin, les prévisions de vent étaient de 15 à 20 noeuds de l’Est, se changeant en 10 à 15 noeuds du Nord-Est, ce qui nous facilitait la tâche pour poursuivre notre route. Nous avons donc levé l’ancre vers 10h mais les prévisions ne se sont pas avérées, nous avons eu moins de 5 noeuds du Sud. Nous avons donc navigué au moteur jusqu’à Lunenburg. Nous devrions y rester quelques semaines jusqu’à ce que les travaux soient terminés mais ça c’est une autre histoire.

Papi Marc et mamie Julie qui t’aiment beaucoup.

2020-07-082021-03-01

C’est le grand départ… Première escale : Saint-Jean-Port-Joli

Le 4 juillet dernier, nous avons quitté la marina du port de Québec pour commencer nos nouvelles aventures de navigation.

Après un départ un peu lent, le vent a forci à la hauteur de l’île d’Orléans. Tout c’est bien déroulé mais nous avons dû terminer la navigation au moteur afin d’arriver avant que la marée ne baisse trop.

Nous nous sommes rendus à Saint-Jean-Port-Joli, un port que nous avions visité l’année dernière. Marie-Claude Hamel et Alain Fradette étaient là pour nous accueillir. Ce fut très agréable de les revoir.

L’entrée à la marina s’est mieux passé que l’année dernière. Lorsqu’on connait les particularités de la marina, c’est plus facile. Il faut entrer alors que la marée est encore haute car l’eau n’est pas très profonde. On doit draguer le fond à toutes les années afin d’enlever la vase qui s’y accumule pendant l’hiver.

Le village est proche de la marina et la micro-brasserie Ras l’Bock est à moins de 100 mètres. Nous l’avons fréquentée à tous les jours à l’heure de l’apéro !

Papi boit aussi des cafés. Pas seulement de l’alcool !

Après 4 nuits passées à la marina à continuer d’avancer les travaux : l’installation de l’éolienne que Marc a réparée cet hiver, l’installation de l’AIS, le ménage de Kasuri, un voiler se salit très vite, il était temps de quitter mercredi matin pour notre prochaine escale : le port refuge de Cap à l’Aigle.

Papi Marc et mamie Julie qui t’aiment beaucoup.