le Cap Breton

Allô ! Aura, Sofia et Louis. Hi Zoe. Bonjour la famille et les amis.

La première moitié de la traversée des Iles-de-la-Madeleine à la Nouvelle-Ecosse s’est bien passée. Il faisait beau et nous avions un bon vent. Nous avons contourné l’île d’Entrée du côté Nord-Est. L’ile est beaucoup plus accidentée et sauvage de ce côté.  Très vite, au loin,  nous avons vu se dessiner la côte du Cap Breton puisque il n’est pas si loin. Malheureusement, à mi-chemin, le vent est tombé et la pluie a commencé à tomber. Nous avons dû terminer la navigation au moteur car les voiles faseyaient trop.

Nous sommes arrivés au mouillage de la baie St-Lawrence vers l’heure du souper. C’est un mouillage qui était bien protégé du vent (qu’il n’y avait plus) mais pas du tout de la houle. Le bateau a roulé toute la nuit. Ce fut très inconfortable. Je n’ai presque pas dormi de la nuit. Quant à Marc, il a un meilleur « sommeil de marin » que moi. Il a donc mieux dormi. 

Tôt le lendemain matin, nous avons quitté ce mauvais mouillage pour nous rendre à Dingwall. Il faisait beau soleil et nous avons pu apprécier la côte du Cap Breton qui est assez haute à cet endroit. Elle était différente à notre  arrivée, la veille, à cause d’un peu de brouillard et de la pluie. C’était quand même joli et cela donne  un aspect différent.  Nous avons eu peu de vent mais presque pas de vagues. Nous avons donc pu naviguer avec la voile avant sans qu’elle ne faseye. Nous n’avancions qu’à 3 noeuds environs. Il faisait très beau et nous n’étions pas pressés. J’ai même eu le temps d’écrire le brouillon de l’article des Iles-de-la-Madeleine : Havre-Aubert et de cuisiner un gâteau aux courgettes que j’ai fait cuire dans le four solaire. 

C’est lors de cette navigation que nous avons quitté le Golf du Saint-Laurent pour entrer dans l’océan Atlantique. Un autre jalon de notre navigation. J’aime beaucoup être sur l’eau. Surtout par une belle journée ensoleillée. Le soleil fait scintiller la mer et je ne me lasse pas de la regarder.

Le mouillage de Dingwall est très tranquille. Il est situé à 0,75 mile nautique de la mer. C’est une baie étroite et profonde. Il y a quelques maisons et des quais avec bateaux de pêcheur tout le long. C’est très pittoresque. Malheureusement, nous n’avons pas pu visiter car nous sommes en « quatorzaine » Covid-19 en Nouvelle-Écosse. On nous demande de rester à la « maison » et de ne pas nous déplacer et surtout ne pas rencontrer de gens. À tous les jours, nous devons nous rapporter sur un site web et confirmer que nous respectons les consignes et que nous n’avons pas de symptômes de la Covid-19. 

Dimanche, puisqu’il n’y avait pas de vent, nous sommes restés à Dingwall. J’ai profité du soleil pour cuisiner au four solaire. Nous avons fait un pic-nique sur la plage arrière du bateau à défaut de nous rendre à la plage de Dingwall.  

Lundi matin, le vent étant au rendez-vous, nous avons repris la navigation pour nous rendre à Ingonish. Nous avons navigué rapidement entre 6 et 8 noeuds en vitesse de surface par vent arrière, de travers et au près mais sans devoir faire de changements de bord.  Nous sommes arrivés à l’heure du lunch. Le mouillage est bien mais moins bucolique que celui de Dingwall. Nous avons profité de l’après-midi pour faire la sieste, de petits travaux et de cuisiner au four solaire puisque le soleil est resté avec nous toute la journée. Darwin Sound est arrivé à l’heure du souper. Ils étaient partis le matin même des Iles-de-la-Madeleine.

Dimanche, puisque le vent était contraire à notre direction et que l’on prévoyait des averses et orages, nous sommes restés à l’ancre. Nous avons attendu toute la journée la pluie afin de laver le pont de Kasuri. Malheureusement, nous avons eu que de la bruine pendant la journée et les orages ont commencé alors qu’il faisait nuit. La pluie a un peu rincé le pont. Il était couvert de petites mouches mortes à Dingwall. 

Cap Smokey

Lundi, nous avons repris la navigation pour nous rendre au lac Bras d’Or. Alors qu’on nous annonçait du vent de 15 à 20 noeuds, nous avons eu moins de 10 noeuds. Puisque nous n’avons pas de tangon, il est difficile de naviguer par petit temps avec Kasuri. Nous avons donc dû partir le moteur. En arrivant au lac Bras d’Or, le vent s’est levé mais comme le chenal est étroit, nous avons continué au moteur. 

Nous avons mouillé près de l’île Otter par fort vent avec Darwin Sound qui est parti en même temps que nous de Ingonish. 

Mouillage à l’île Otter

Maintenant, nous allons pouvoir explorer le fameux lac Bras d’Or.

Papi Marc et mamie Julie qui t’aiment beaucoup.