Dimanche : Départ de Man-O-War Cay à l’heure du lunch pour une courte navigation vers Marsh Harbour. Naviguer dans la mer Abaco est comme naviguer dans une piscine. Nous naviguons dans une eau turquoise d’une profondeur de 10 à 15 pieds. C’est vraiment formidable. Entrée au port de Marsh Harbour à la marée montante jusqu’à la marina Conch Inn pour faire le plein de diesel et d’eau. Sortie du port aussitôt terminé pour nous rendre à l’ancrage de Mermaid Reef puisque l’on prévoit du vent du sud pour la nuit.
Traversée vers Eleuthera 30 janvier 2023
Lundi: Il y a une fenêtre météo favorable, on décide de partir en fin de journée pour nous rendre dans l’Eleuthera, une autre région des Bahamas situés à environ 85 miles au sud ouest des Abacos. On se déplace en matinée au nord de Man-O-War Cay dans Corn Bay afin de s’approcher de la passe pour sortir de la mer Abaco et entrer dans l’Atlantique. La baie est magnifique mais la plage est privée et les visiteurs ne sont pas vraiment bienvenus parait-il. Après le cours de Ukulele, on plonge nettoyer un peu la coque puis on prépare le voilier pour la traversée.
On quitte la baie vers 17h afin d’arriver dans l’Atlantique à la clarté. La navigation se passe bien. Nous avons plus de vent que prévu et Kasuri avance, au petit largue, à 7 noeuds pendant plusieurs heures. Il y a peu de trafic maritime. Quelques cargos et un paquebot passent au loin. Une demie lune nous accompagne pour une bonne partie de la nuit. Lorsqu’elle se couche, ce sont des milliers d’étoiles qui remplissent le ciel. C’est toujours impressionnant à voir. La mer scintille. Il y a de la bioluminescence. Ce sont des phytoplanctons qui créent cette lumière. Malgré la fatigue, j’aime beaucoup naviguer de nuit.
Le vent se calme pour le dernier quart de la navigation ce qui nous ralenti juste assez pour arriver de clarté dans l’ancrage de Royal Island. C’est une ile privée où l’on retrouve seulement un hôtel. La baie est bien protégée. Au moment de se positionner pour l’ancrage, nous avons une panne électrique. Par chance, nous naviguons avec 2 systèmes de cartes électroniques. Celui sur la tablette est toujours fonctionnel. L’ancre est descendue par la gravité. Le problème, un câble défectueux, est trouvé et remplacé. Sieste et repos pour le reste de la journée.
Royal Island, ELeuthera, 31décembre au 5 février 2023
Mercredi : aucun vent. On reste donc dans la baie. Journée de repos.
Jeudi: le vent est de retour mais puisque il y a une prévision de fort vent prévu pour samedi, nous décidons de rester ici au moins jusqu’à lundi. On se déplace un peu plus à l’est de la baie pour être mieux protégé. Marc profite de la journée pour sabler et huiler le bois sur le pont.
Vendredi : Les travaux de nettoyage du bois se poursuivent. Mark du voilier T for Two de Ottawa vient prendre l’apéro.
Samedi : Le vent commence à souffler. On profite d’une averse pour brosser le pont qui est vraiment sale et la coque qui est bien salée. Je prend ma première douche de pluie. A cause du vent, la pluie pince la peau. Journée tranquille à l’intérieur à entendre souffler un vent de 25 – 26 noeuds. Plus de peurs que de mal encore une fois.
Dimanche : Le soleil est de retour. Le vent se calme dans l’après-midi. Mais comme il a viré un peu plus vers le sud, les vagues entrent dans la baie. On devrait pouvoir repartir demain. On n’a pas encore décidé vers quel endroit.
Dimanche : On quitte l’ancrage de Man-O-War pour une courte navigation jusqu’à Mermaid Reef à Marsh Harbour afin de se protéger du vent du sud qui est attendu dans les prochaines heures. Cela fait déjà un mois que nous sommes arrivés aux Bahamas. C’est le mois de janvier le plus doux que nous ayons connu! Une moyenne entre 25 et 30 degrés Celsius.
Lundi : On quitte l’ancrage de Mermaid Reef pour aller nous ancrer à Boat Harbour qui se trouve tout juste de l’autre côté de l’ile puisque le vent est maintenant du nord. On sera mieux protégé. C’est une navigation d’environ six miles.
Hope Town, Abaco, 24 au 26 janvier 2023
Mardi: le vent a tourné encore une fois. Aux Bahamas en hiver, le vent fait régulièrement des rotations complètes de la rose des vents. On se rend donc dans le port de Hope Town. Une navigation de cinq miles, mais vent de face. On doit donc faire plusieurs virements de bord pour nous rendre. On doit entrer dans le port à la marée montante car il n’y a pas beaucoup d’eau. Le port est petit et on doit prendre un tangon. Il n’y a en pas beaucoup de libre. Heureusement, quelques bateaux quittent alors que nous tentons de trouver une place. On retrouve Mark et Jane, du voilier Aida. Ils sont ici depuis quelques jours.
On se rend à terre visiter la ville. Il y a environ 5 000 habitants sur l’ile Elbow où se trouve Hope Town. La ville est jolie et très propre. On y trouve beaucoup de maison de vacances à louer. C’est une ville très touristique. La plage est du côté de l’Atlantique, elle est très belle.
Mercredi : Averse au réveil. Marc en profite pour brosser le pont de Kasuri qui est très sale. Il y a eu très peu de pluie depuis la fin décembre. Après le petit déjeuner, le soleil revenu, on part à la découverte de l’ile à vélo. Au sud de l’ile, on y trouve plusieurs hôtels et « resorts »ainsi que des développements privés de vacanciers. Pique-nique dans un parc surplombant la plage. Marc aime beaucoup les pique-niques. Même sans champagne frais.
En après-midi, on se rend en dinghy, (il n’y a pas de route) au phare de Hope Town. C’est le dernier phare opéré manuellement. On génère la lumière à partir de kérosène et on doit remonter le mécanisme de rotation du faisceau aux deux heures. Il y a deux gardiens du phare qui se partage la tâche.
Jeudi : Autre belle journée ensoleillée, nous nous en fatiguons pas. On fait un pique-nique et une balade sur la plage ce qui nous permet de visiter la partie nord de l’ile, qui encore une fois est très belle; de belles résidences, de belles plages, la mer turquoise, des fleurs.
Man-O-War : 27 et 28 janvier 2023
Vendredi : il n’est pas possible d’avoir un approvisionnement en eau à Hope Town. Les deux marinas ont des problèmes avec leur système. Nous quittons donc à la marée montante et nous retournons à Man-O-War pour nous protéger du vent du nord-est. Nous irons à Marsh Harbour faire le plein d’eau dimanche, mais pour accéder aux marinas il faut attendre la pleine mer.
Samedi: Nuageux et venteux. le ciel se dégage en fin d’avant midi. On visite la partie sud de l’ile.
Dimanche : journée ennuagée et fraiche. Navigation de 15 miles au portant jusqu’à Marsh Harbour. Marsh Harbour est la plus grosse ville de la région des Abacos. Il y a 6 500 habitants. On est ici pour faire des courses, du lavage et s’approvisionner en eau. Le port n’est pas très profond. On entre à la marée montante mais c’est quand même stressant surtout lorsqu’on aperçoit une épave.
Lundi: On cherche une quincaillerie. Celles identifiées sur Google Map sont en fait des cours à bois. On nous dit que l’on trouvera la quincaillerie à l’épicerie. Ce supermarché porte bien son nom. En plus de l’épicerie et de la pharmacie, on trouve la quincaillerie et des meubles. On trouve ce que l’on cherche. Probablement payé 2 fois plus cher que sur le continent mais bon, c’est ainsi la vie dans les iles. On en profite pour acheter des fruits et des légumes. Les provisions arrivent normalement le mercredi donc le choix est un peu limité.
Après mon cours de ukulele, on retourne à terre pour faire remplir la bonbonne de propane du BBQ. On marche 7 km aller-retour. A notre arrivée, le commerce vient de fermer mais ils sont assez gentils pour nous servir quand même. La ville, comme plusieurs villes nord-américaine, est conçue pour la voiture. Il n’y a pas de trottoir ni d’accotement. C’est pour cette raison qu’on a choisi d’y aller à pied plutôt qu’en vélo.
Mardi: Journée du lavage. A part, un lavage effectué à la main, on n’a pas fait de lavage depuis plus de 3 semaines. On fait 3 brassées dont 2 que l’on fait sécher sur Kasuri.
Après le lunch et la sieste, on se rend à la marina pour remplir 2 contenants de 20 litres d’eau (4,00$). On doit commencer à s’approvisionner en eau. Nous avons quand même eu notre meilleure consommation à ce jour. Cela fait 4 semaines que nous avons rempli les réservoirs et nous avons encore un peu plus d‘un demi réservoir d’eau. Puisque l’approvisionnement peut être un peu compliqué, on commence tranquillement à faire des réserves.
Au souper, pizza cuit au BBQ mais la bonbonne que l’on a fait remplir est vide ! Il y a une fuite. C’est une bonbonne que l’on a récupérée du voilier qui a fait naufrage à West End. Elle semblait neuve et en bon état mais ce n’était pas le cas.
Mercredi. Marc retourne, cette fois à vélo, faire remplir notre réservoir de propane. Je l’attend sur Kasuri et j’en profite pour rédiger le blogue et faire cuire du pain au four solaire. Nous prévoyons partir après le lunch avec la marée montante. Nous n’avons pas beaucoup de photos. La ville n’est pas vraiment intéressante. Elle a été beaucoup endommagée lors du passage de l’ouragan Dorian en 2019. Il y a encore plusieurs immeubles endommagés et de terrains vacants. Le port est un port commercial. Il est un peu bruyant le jour et le soir car l’on entend de la musique des différents restaurants et bars des alentours. C’est un arrêt pratique pour s’approvisionner sans plus.
Départ un peu avant 14h. A la sortie du port, le moteur a commencé à perdre de la puissance. On s’est alors ancré près de Mermaid Reef, toujours à Marsh Harbour, juste de l’autre côté du port. Marc est à faire le changement d’huile. Un des filtres du diesel était très sale. En espérant que c’est la cause. Au moins, nous sommes sortis du port et c’est beaucoup plus joli ici.
Man-O-War, du 19 au 21 janvier
Jeudi : départ tôt le matin à la voile. Rapide navigation de 3 miles au vent de travers pour nous rendre à Man-O-War. Le moteur a fonctionné à peine 10 minutes pour s’ancrer. On n’a pas pu vraiment le tester.
Visite de la ville qui est adorable. Notre coup de cœur depuis notre arrivée aux Bahamas. Maisons coquettes, jardins bien entretenus.
Sur les routes étroites de béton circulent les voiturettes de golf. On cherche un endroit pour manger une salade de conchs pour le lunch mais le restaurant n’est pas ouvert et le café ferme à 11h. Nous retournons sur Kasuri pour manger.
On compte environ 200 habitants sur l’île qui a été un centre important de construction navale des Bahamas dans le passé. On y trouve encore une petite entreprise de fabrication de bateaux à moteur: Albury Brothers. L’île a été un peu moins endommagée par l’ouragan Dorian que les iles avoisinantes et la reconstruction est assez complète.
Vendredi: pique-nique à la plage qui est magnifique. Une fois bien rôti, on fait un détour pour visiter le nord de l’ile. Nous sommes charmés par sa beauté. C’est vraiment un endroit à visiter.
Samedi : on attend toute la journée, en vain, que le vent se lève pour nous déplacer. On ne fait pas grand chose. C’est nuageux mais chaud et humide et sans vent. On se déplacera dimanche pour se protéger d’un vent du sud.
Vendredi après l’ancrage: visite de l’ile de Great Guana Cay qui compte environ 200 habitants et probablement le double de résidences secondaires. Au nord de l’ile, que nous n’avons pas visité, se trouve un luxueux développement domiciliaire avec des golfs et une marina privée. Au sud, il y a quelques commerces dont une entreprise de plongée, une petite épicerie, une quincaillerie, un détaillant d’alcool et au moins 2 bars : Nippers qui se trouve sur le bord d’une longue plage du coté de l’Atlantique et Grabbers, qui se trouve sur le bord d’une petite plage du côté de la mer Abaco. C’est à cet endroit que nous avons terminé notre balade et que nous avons pris notre deuxième rhum punch.
Samedi: arrivée du voilier Aida que nous avions rencontré à Martha’s Vineyard en août dernier. Nous avions gardé contact et nous les avions informés que nous étions à Guana Cay. Nous avons pris l’apéro avec eux après être retourné à terre pour faire quelques achats de fruits et légumes frais à l’épicerie.
Dimanche: petite journée tranquille sur Kasuri à faire principalement de la lecture et une sieste.
Lundi: Orage (un grain pour les marins) en avant midi, mais 20 noeuds de vent seulement. Tout s’est bien passé. Sur l’heure du midi, cours de ukulele, nous avons travaillé une chanson que mon professeur français, Ben, a composé lors d’une visite au Québec, il y a quelques années. Elle est assez amusante. On peut l’écouter ici: https://youtu.be/W6HaM4N7Vn0
Treasure Cay, 10 au 11 janvier
Mardi: Navigation de moins de 10 miles pour se rendre à Treasure Cay. Pique-nique à la plage. C’est une belle plage sur la mer Abaco mais les mouches sont énervantes. Marche sur la plage en direction de la pointe. C’est la saison morte. Beaucoup de maison sont barricadées. La majorité ont été reconstruites après l’ouragan Dorian. Quelques-unes sont en ruines. Il y a beaucoup de terrains vagues. Probablement des lots où les propriétés endommagées ont été détruites mais pas encore reconstruites.
Mercredi: on reste sur le bateau. Cuisson au four solaire, dont du pain, et divers travaux.
Jeudi: Il reste trois pommes de terre, quelques oignons et une pomme. Visite à la petite épicerie. Achat d’un choux, une livre de carottes (Ontariennes), deux poivrons et une douzaine d’oeufs pour 28 $ us. On commence à manger les légumes en conserves que nous avons apportés des États-Unis.
Vendredi: un front froid arrive avec de forts vents prévus. On prépare le bateau.
Samedi : il fait 15 degrés Celsius à notre réveille. Brrr, on n’a plus l’habitude. C’est une bonne journée pour dégivrer et nettoyer le frigo. Le vent forcit autour de 20 noeuds mais on n’a pas les rafales de 30 noeuds qui étaient prévues. C’est tant mieux.
Dimanche : C’est encore un peu frais mais le vent s’est calmé. On attend la pleine mer (marée haute) pour quitter le bassin de Treasure Cay et se rendre à Marsh Harbour. On a bien hâte de pouvoir naviguer à nouveau.
Visite des installations de Old Bahama Bay Resort & Marina. C’est la saison morte. C’est tranquille mais le bar près de la piscine est ouvert. On prend notre premier rhum punch et rhum runner et on goûte à une salade de conch et des conchs frits. C’est très bon.
23 décembre
Un voilier est entré à la marina pendant la nuit alors qu’un autre qui le suivait s’est échoué. L’équipage a été secouru par le premier voilier. Ils sont sains et saufs mais le voilier est une perte totale. Ils ont heurté des roches. La quille s’est arrachée. Le voilier se trouve du côté du banc et il est un peu protégé des vagues de la mer. C’est vraiment désolant de le voir ainsi. Il faut toujours être vigilant. On préfère ne pas entrer de nuit dans un endroit que l’on ne connait pas.
En après-midi, visite du village de West End situé à 3 km. C’est petit, un peu défraichi. On y retrouve quelques bars, une épicerie, un dépanneur, une station service et un magasin de vente d’alcool. On achète un litre de rhum de Nassau de la marque Ricardo. La vendeuse nous suggère d’en acheter plus pour ne pas en manquer puisqu’ils seront fermés pendant 4 jours à cause de Noël. On lui répond que ça devrait aller. Il fait beau et chaud. On fait un tour à la plage en fin de journée.
West End, ile Grand Bahama
24 décembre
Journée venteuse et nuageuse. Avec Vincent du voilier Extra-Vaguant, un québécois rencontré lors de votre arrivée, je retourne voir le voilier échoué. Les vagues causées par le fort vent du nord des derniers 24 heures, ont commencé à détruire le bateau. Nous ramassons des débris sur les rochers et nous les apportons dans le container à déchets. Ce sera au moins ça de moins qui se retrouvera en mer. L’équipage est reparti par avion vers Toronto. Je pense qu’il vont faire des cauchemars pour quelques temps.
25 décembre
Le vent s’est calmé, c’est donc une journée favorable pour quitter West End et nous rendre à Great Sale Cay. Le temps est nuageux et frais. Ce n’est pas une journée pour naviguer en bikini! Nous portons nos polaires et cirés. On prend le passage Indian à la marée haute et au moteur. On suit fidèlement la route suggérée dans Explorer Charts. Il y a beaucoup de hauts-fonds. Il faut les éviter. Arrivés en eau un peu plus profonde, on déroule les voiles et on ferme le moteur. Ah! Quel bonheur. Cela fait plus d’un mois que nous avons navigué uniquement à voile. En fin de navigation, on repart le moteur afin d’arriver avant le coucher du soleil. Ah non!, nous ressentons encore des vibrations en provenance de l’hélice. Il faudra voir à ça. Il y a déjà 3 voiliers et un yacht d’ancrés à notre arrivée. Ils sont tous partis de West End un peu avant nous. Great Sale Cay est une ile déserte. Il y a du réseau cellulaire pour la voix mais pas de données. Il sera compliqué d’avoir les prochains bulletins météo. Si vous êtes intéressés, l’île est à vendre.
26 décembre
Journée nuageuse. Alors que tous les bateaux à l’ancrage quittent, nous restons pour vérifier l’hélice. Je plonge dans une eau à 20 degrés Celsius. Je ne remarque rien d’anormale au niveau de l’hélice sauf quelques coquillages que j’enlève. Malgré qu’il n’a pas de combinaison de plongée (wet suit) Marc se met à l’eau pour m’aider à nettoyer la coque. Il y a beaucoup d’algues qui s’y sont attachées et quelques coquillages. A notre sortie de l’eau, on réalise qu’on est en hypothermie. On s’assèche, on met un polar, une doudoune, on boit du thé et on se couche sous la couette bien collé l’un à l’autre pour se réchauffer mutuellement. On tremble sans pouvoir s’arrêter au moins pendant 30 minutes. Il faudra bien faire attention dans le futur. Je n’ai pas senti que j’avais si froid lorsque j’étais à l’eau.
Coque de Kasuri après 9 mois à l’eauGreat Sale Cay
27 décembre
Nuageux et venteux. On reste tranquillement ancré à Great Sale Cay.
28 décembre
Le soleil est de retour et le vent nous permet de reprendre la navigation au près, direction Fox Town situé sur l’ile Little Abaco.
29 décembre
Belle journée ensoleillée mais beaucoup de vent. On reste sur Kasuri. On voit notre premier barracuda. Il mesure environ 60 cm. C’est un poisson qui a beaucoup de dent. Lorsqu’on le pêche, il faut faire attention lorsqu’on retire l’hameçon. On peut les manger si on les pêche en pleine mer mais pas près des récifs coralliens. C’est un poisson qui peut transmettre la maladie Ciguatéra qui peut rendre très malade et même être mortelle . Mais pas de danger pour nous. Nous ne sommes pas équipés pour pêcher. On est trop «moumoune » pour tuer et préparer les poissons.
Coucher de soleil à Fox Town, ile Little Abaco
30 décembre
On se rend visiter Fox Town qui est un très petit village. On y retrouve une petite épicerie, un bar, un restaurant, une pâtisserie où l’on achète 2 morceaux de tarte, un dépanneur, 2 stations services dont une dont les pompes sont vraiment en mauvais états. Les gens sont gentils. Ils nous saluent et certains discutent avec nous. On apprend que plusieurs jeunes bahamiens vont étudier à l’université de St-John, Terre-Neuve.
Fox Town, ile Little Abaco
Afin de protéger les fenêtres des débris lors des ouragans, on installe des panneaux de bois ajourés sur celles-ci. Probablement que cela permet aussi de réduire la quantité de soleil qui pénètre dans les maisons.
Fox Town, ile Little Abaco
31 décembre
Beau et chaud. On reprend la mer pour une courte navigation de 15 miles nautiques vers Crab Cay située tout juste entre les iles Little Abaco et Great Abaco. On se débouche des bulles et on se fait un petit souper de la Saint-Sylveste pour fêter la fin de l’année. On se couche trop tôt pour fêter l’arrivée de la nouvelle année.
L’eau est si claire que l’on voit la chaine et l’ancre
1 janvier 2023
Beau et chaud. Je plonge à nouveau pour poursuivre le nettoyage de la coque. Je sors régulièrement pour me réchauffer au soleil afin d’éviter l’hypothermie. L’eau est un peu plus chaude que la dernière fois.
Ancrage de Crab Cay
On va à terre sur l’ile Great Abaco pour faire un pique-nique sur une petite plage. Elle est rocailleuse. On y voit plusieurs cocotiers mais on n’arrive pas à ouvrir une noix de coco. On a oublié d’acheter une machette. On voit une tortue. On a pas encore vue beaucoup de vie marine. Il faudrait aller se baigner du côté des coraux.
Plage Rubble, Great AbacoPlage Rubble, ile Great Abaco
2 janvier
Beau et chaud. Une autre petite navigation de 16 miles nautiques vers un autre Crab Cay juste à côté de Manjack Cay. Il y a plusieurs bateaux d’ancrés. C’est la première fois que l’on en voit autant aux Bahamas. Manjack Cay est une ile privée avec quelques habitations. Les propriétaires autorisent les visiteurs à utiliser les sentiers pour se rendre sur la plage du coté de la mer.
Navigation vers Manjack Cay
3 janvier
Beau et chaud. On se rend sur Manjack Cay pour un pique-nique à la plage. On prend un premier sentier « artistique » jalonné de créations fabriquées principalement à partir de déchets rejetés par la mer.
Sentier des arts, Manjack CayAncrage de Manjack Cay
Puis on prend le sentier vers la plage qui est très belle. Le sable blanc est fin comme de la poudre. L’eau de la mer est turquoise. C’est magnifique. Malheureusement, on retrouve beaucoup de déchets principalement de plastiques rejetés par la mer.
Plage de l’Atlantique, Manjack Cay
4 janvier
Beau et chaud. Courte navigation de 5 miles à voile au près donc un peu plus longue que prévue vers Green Turtle Cay. Mais on a tout notre temps. Sur l’île, on retrouve au sud la ville de New Plymouth d’environ 450 habitants. Au nord, il y a surtout des habitations de villégiatures. On part visiter la ville aussitôt ancré et nous lunchons au restaurant. Nous mangeons encore des conchs. Marc dans un burger et moi dans un wrap. C’est délicieux.
New Plymouth, Green Turtle CayNew Plymouth, Green Turtle CayNew Plymouth, Green Turtle Cay
5 janvier
Beau et chaud. Visite du nord de l’ile à bicyclette et saucette à la plage. Il faut penser de rouler du côté gauche de la route. Les Bahamas est une ancienne colonie anglaise. On y conduit donc du côté gauche. Sur les iles, il y a des voitures mais surtout des voiturettes de golf. Comme les iles sont assez petites, c’est un moyen de transport très bien adapté. La plage est moins belle que celle de Manjack et comme celle-ci, il y a beaucoup de déchets de plastique. Je crois bien que ce sera le cas de toutes les plages que nous visiterons. Comme il y a peu de vent, il y a beaucoup de mini mouches qui nous mordent les chevilles. On repart vite.
Balade à vélo, Green Turtle CayBluff harbour, Green Turtle Cay
Arrêt à la plage de Gillum Bay. Celle-là est beaucoup plus jolie mais il est trop tard pour en profiter. Il y a beaucoup de propriétés encore en reconstruction. L’ouragan Dorian a dévasté la région des Abacos en septembre 2019.
Plage de Gillum Bay, Green Turtle CayLevé de lune au dessus de New Plymouth, Green Turtle Cay
6 janvier
Beau et chaud. On reprend une navigation de 15 miles nautiques pour nous rendre à Great Guana Cay. On doit faire une courte sortie dans l’Atlantique car la mer Abaco n’est pas assez profonde pour que l’on puisse y naviguer à cet endroit. On prend le passage Whale Cay pour sortir et le passage Loggerhead pour retourner dans la mer Abaco. Ces passages peuvent être difficiles si les conditions de vent et de mer ne sont pas favorables. Nous avons eu aucun problème pour y passer. Mais c’est quand même un peu stressant.