La majestueuse rivière Saguenay

Lundi matin, nous sommes partis avec un bon vent mais qui nous a permis de naviguer à voile seulement 1 heure. Le vent dans le Saguenay est disparu et nous avons dû poursuivre la navigation au moteur. Nous avons rencontré plusieurs bélugas que nous avons contourné afin de respecter la distanciation de 400 m. 

Nous avons accosté à la marina de l’Anse-Saint-Jean. Le temps était pluvieux mais nous avons quand même mangé une glace à la crémerie qui se trouve juste en face du quai public.

Le lendemain matin, il était difficile de sortir du ponton car plusieurs yachts arrivés après nous bloquaient la sortie. Ils ont quitté à 11h ce qui était un peu trop tard pour partir. Puisque nous ne sommes pas pressés, nous avons décidé de rester une journée de plus à l’Anse Saint-Jean. Nous avons fait un peu de ménage, quelques travaux et la sieste ! 

Cela nous a aussi permis de faire la connaissance de la famille Downey/Lalancette : Dominic, Ivanca, Liam, Joshua, Loïck et Elie du voilier Darwin Sound. Ils quittent le 19 juillet pour un tour du monde de 4 ans. Ils ont un blogue que vous pouvez consulter ici

Nous avons aussi rencontré les membres de l’équipage du Goelys qui nous ont gentiment offerts des cèpes frais cueillis dans la journée. J’ai cuisiné un délicieux risotto aux champignons. Merci Goelys!

Mercredi matin, nous avons appareillé tôt pour nous rendre à La Baie. Le temps était magnifique: ciel bleu sans nuage, mer calme et confortable. La matinée s’est déroulée tranquillement car nous avons eu que peu de vent. Nous en avons profité pour contempler la beauté du fjord. Après le lunch, le vent a forcit ce qui nous a permis d’arriver à la marina un peu avant le souper. Ce fut une journée entière de navigation à voile. 

Nous avons attendu que le vent change de direction avant de repartir descendre le Saguenay. Nous en avons profité pour faire de la lessive, des travaux, des siestes et visiter la ville de La Baie qui se trouve à 4 km de la marina.  J’ai aussi cuisiné un repas de couscous et un gâteau au chocolat pour l’anniversaire de Marc.

Samedi matin, nous avons repris la descente de la rivière pour retourner à Anse-Saint-Jean pour 2 jours. 

Joli village de Tadoussac

Allô Aura, Sofia et Louis. Hi Zoe. Bonjour la famille et les amis. 

Nous avons quitté le port refuge de Cap-à-l’Aigle samedi matin vers 8h30. Nous avons eu du vent apparent de 15 à 20 noeuds du Nord-Est, donc contraire à notre direction.  Puisqu’un voilier ne peut pas naviguer avec le vent de face, nous avons dû louvoyer ou « tirer des bords ». On doit naviguer de 35 à 45 degrés par rapport au vent.  On avance en zig zag ce qui rend la navigation plus longue. 

Tout c’est bien passé mais nous avions pris près d’une heure de retard sur notre plan à la hauteur du feu de la Tête au chien. Nous avons donc terminé la navigation au moteur afin d’arriver à l’embouchure du Saguenay à temps pour profiter du flot (courant de la marée montante). 

On nous a dit qu’il y a une canicule au Québec. Et bien pas au milieu du fleuve Saint-Laurent. Nous avons porté nos vestes de laine polaire et nos cirés (imperméable marin). J’ai même mis mes salopettes imperméables et ma tuque. Et j’ai regretté de ne pas avoir mis mes sous-vêtements longs ! 

Durant la navigation, nous avons rencontré seulement 2 cargos. Le fleuve est vraiment large et il est très facile de naviguer loin d’eux. Nous avons aussi croisé un voilier dans le brouillard. On aurait dit un bateau fantôme ! 

Nous avons vu des bélugas et d’autres mammifères marins non-identifiés au loin. On doit garder une distance de 400 mètres avec ceux-ci afin de les protéger.  On ne peut donc pas les approcher. 

En arrivant à la hauteur du Saguenay, on aperçoit le phare du haut fond Prince appelé aussi la toupie. C’est plutôt impressionnant et excitant car cela annonce bientôt l’arrivée à Tadoussac.

La marina se trouve dans la baie de Tadoussac juste en face de l’hôtel de Tadoussac, blanche et rouge. J’y suis venu petite avec mes parents et mes soeurs. Guy et Nicole y viennent faire un tour régulièrement depuis qu’ils ont déménagé à Québec.

Dimanche fut une journée tranquille. Nous avons mangé un croissant et bu un café à la boulangerie. À notre retour, nous avons pris le sentier du parc des ancêtres qui longe un ruisseau dans une jolie forêt. On y trouve, suspendu aux arbres, des extraits de poésie. 

Pour le lunch, nous avons fait un pic-nique sur un rocher de la pointe de l’Ilet qui se trouve à l’embouchure du Saguenay. Nous y avons vu des bélugas. 

Après une gelato au village, nous étions de retour au bateau avant l’orage et les averses ce qui était parfait pour la sieste. 

Nous avons terminé la journée à la micro-brasserie de Tadoussac. 

Nous avons quitté Tadoussac pour remonter le Saguenay jusqu’à Anse Saint-Jean lundi matin. 

Papi Marc et mamie Julie qui t’aiment beaucoup.

Port refuge de Cap-à-l’Aigle

Allô Aura, Sofia et Louis. Hi Zoe. Bonjour la famille et les amis.

La pluie venait de cesser alors que l’on quittait  Saint-Jean-Port-Joli vers 8h30. On prévoyait 10 à 15 noeuds de vent du Sud-Ouest mais nous avons eu environ 10 noeuds pendant 15 minutes puis le reste du trajet du vent à moins de 5 noeuds. C’est le courant qui nous a dérivé jusqu’à la marina. 

Nous sommes passés par la traverse Saint-Roch. C’est l’endroit sur le fleuve où le courant est le plus rapide. Nous avons enregistré un courant de près de 8 noeuds. Il y a aussi des clapotis que l’on entend. 

Il y avait beaucoup de brouillard alors nous avons terminé la navigation au moteur lorsque nous sommes arrivés dans le chenal commercial. Nous ne voulions pas rencontrer de cargos. 

Tout c’est bien passé et nous sommes arrivés à bon port en milieu d’après-midi. La marina est situé dans un endroit assez sauvage et très joli. Il y a une jolie chute et une belle plage juste à côté. Nous étions accosté à côté de Michel et Geneviève. Marc a rencontré Michel l’année dernière lors d’un cours sur la météo. Ce fut une belle coïncidence de nous avoir assigné le ponton adjacent au leur.  

Nous avons passé 3 jours à Cap-à-l’Aigle. Nous avons fait quelques travaux mais nous nous sommes surtout bien reposés. Nous avons visité la ville de La Malbaie qui se trouve à 5 km. Nous y sommes allés à vélo. Il y a plusieurs côtes qui sont amusantes à descendre mais qu’il faut remonter par la suite. 

Nous avons quitté Cap-à-l’Aigle samedi matin à 8h30 pour poursuivre notre navigation jusqu’à Tadoussac. 

Papi Marc et mamie Julie qui t’aiment beaucoup.

C’est le grand départ… Première escale : Saint-Jean-Port-Joli

Le 4 juillet dernier, nous avons quitté la marina du port de Québec pour commencer nos nouvelles aventures de navigation. 

Après un départ un peu lent, le vent a forci à la hauteur de l’île d’Orléans.  Tout c’est bien déroulé mais nous avons dû terminer la navigation au moteur afin d’arriver avant que la marée ne baisse trop. 

Nous nous sommes rendus à Saint-Jean-Port-Joli, un port que nous avions visité l’année dernière.  Marie-Claude Hamel et Alain Fradette étaient là pour nous accueillir. Ce fut très agréable de les revoir.

L’entrée à la marina s’est mieux passé que l’année dernière. Lorsqu’on connait les particularités de la marina, c’est plus facile. Il faut entrer alors que la marée est encore haute car l’eau n’est pas très profonde.  On doit draguer le fond à toutes les années afin d’enlever la vase qui s’y accumule pendant l’hiver.

Le village est proche de la marina et la micro-brasserie Ras l’Bock est à moins de 100 mètres. Nous l’avons fréquentée à tous les jours à l’heure de l’apéro ! 

Après 4 nuits passées à la marina à continuer d’avancer les travaux : l’installation de l’éolienne que Marc a réparée cet hiver, l’installation de l’AIS, le ménage de Kasuri, un voiler se salit très vite, il était temps de quitter mercredi matin pour notre prochaine escale : le port refuge de Cap à l’Aigle. 

Papi Marc et mamie Julie qui t’aiment beaucoup.