Allô ! Aura, Sofia et Louis. Hi Zoe. Bonjour la famille et les amis.
Puisqu’il y a eu peu de vent ou trop de vent, nous sommes restés 3 jours à Sainte-Anne-des-Monts. Nous en avons profité pour faire du ménage, de la lessive, des courses et des travaux. Marc a installé un système de purification d’eau qui nous permet de boire l’eau de nos réservoirs au lieu de nous approvisionner d’eau potable dans les marinas. Il a aussi poursuivi le travail commencé sur le tek du cockpit.
Nous avons aussi fait une balade en bicyclette le long de la côte. Nous avons mangé une glace et nos premières guédilles au homard et aux crevettes au casse-croute près de la plage.
Sur le mur enroché qui protège la marina se trouve des dizaines de goélands qui crient ou pour être plus exact, pleurent ou raillent, jour et nuit. Je me demande bien ce qu’ils peuvent se dire!
Le quai publique est très fréquenté. Les gens y viennent pêcher ou simplement socialiser.
Tôt mercredi matin, nous avons poursuivi notre navigation de la Gaspésie. Le vent n’étant pas au rendez-vous, nous avons fait du moteur. Nous sommes donc arrivés beaucoup plus tôt que prévu à notre destination, Mont-Louis. Le vent s’est levé, nous avons décidé de poursuivre la route et de nous rendre à Cloridorme. Nous avons pu naviguer à la voile pendant 3 heures jusqu’à ce que le vent tombe à nouveau. Nous avons repris la navigation à moteur.
Cloridorme est un petit port de pêche où l’on installe un court ponton pour les plaisanciers. Lorsque nous sommes arrivés, il n’y avait plus de place. Nous avons donc accosté à l’épaule d’un autre voilier, La forêt d’eau. Accoster à l’épaule signifie que l’on s’amarre sur un voilier qui lui est amarré au ponton. L’accostage a été un peu exigeant car le vent avait forcit. Nous avons réussi grâce à l’aide du chef de bord du voilier et du maître de port. Le voilier, La forêt d’eau, est revenu d’Europe cet hiver. C’est le père du propriétaire qui l’a construit il y a plus de 30 ans. Le propriétaire y a navigué alors qu’il était enfant. Ses parents, qui se trouvaient en Europe avec le voilier, ont décidé d’arrêter leur pratique de la voile et ils ont offert le voilier à leur fils à condition qu’il le ramène au Canada. En janvier dernier, il s’est donc rendu en Espagne pour entreprendre une navigation solo pour l’Amérique en passant par les iles Canari, la Guadeloupe. Puis il a remonté les Antilles, les Bahamas, les USA et il est arrivé au Canada par la Nouvelle-Écosse. Il remonte maintenant le Saint-Laurent jusqu’à Montréal. C’est tout un périple.
Jeudi matin, nous avons quitté un peu tard pour ne pas réveiller l’équipage de La Forêt d’eau. Nous avons dû naviguer au près serré car nous avions un vent de 10 à 15 noeuds contre nous. Nous n’avancions pas très vite, un équivalent de 2 miles à l’heure. En début d’après midi, le vent est tombé nous avons donc terminé la navigation à moteur. Nous avons eu de la pluie et du brouillard la majorité de la journée. Nous avons quand même pu observer la côte gaspésienne et les petits villages qui la parsèment. Nous avons commencé à voir des fous de Bassan. C’est impressionnant de les voir plonger à l’eau pour pêcher leur repas. Aussi, ils volent en file à ras l’eau ce qui est élégant à regarder. Nous avons accosté à la Rivière-au-Renard.
Rivière-au-Renard est le plus grand port de pêche de la Gaspésie. Nous y avons vu plusieurs gros bateaux de pêche et nous avons acheté du poisson à la poissonnerie qui se trouve près du quai. Nous avons aussi revu l’équipage du Darwin Sound. Vendredi fut une journée de repos : quelques courses, de la lessive, de la cuisine, des ajustements de nos équipements électroniques et des apéros à la micro brasserie Frontibus.
Darwin Sound à l’ancre
Samedi matin, le 1 août, nous avons quitté tôt pour Gaspé.