Marsh Harbor, Abaco, 15 au 18 janvier 2023
Dimanche : journée ennuagée et fraiche. Navigation de 15 miles au portant jusqu’à Marsh Harbour. Marsh Harbour est la plus grosse ville de la région des Abacos. Il y a 6 500 habitants. On est ici pour faire des courses, du lavage et s’approvisionner en eau. Le port n’est pas très profond. On entre à la marée montante mais c’est quand même stressant surtout lorsqu’on aperçoit une épave.
Lundi: On cherche une quincaillerie. Celles identifiées sur Google Map sont en fait des cours à bois. On nous dit que l’on trouvera la quincaillerie à l’épicerie. Ce supermarché porte bien son nom. En plus de l’épicerie et de la pharmacie, on trouve la quincaillerie et des meubles. On trouve ce que l’on cherche. Probablement payé 2 fois plus cher que sur le continent mais bon, c’est ainsi la vie dans les iles. On en profite pour acheter des fruits et des légumes. Les provisions arrivent normalement le mercredi donc le choix est un peu limité.
Après mon cours de ukulele, on retourne à terre pour faire remplir la bonbonne de propane du BBQ. On marche 7 km aller-retour. A notre arrivée, le commerce vient de fermer mais ils sont assez gentils pour nous servir quand même. La ville, comme plusieurs villes nord-américaine, est conçue pour la voiture. Il n’y a pas de trottoir ni d’accotement. C’est pour cette raison qu’on a choisi d’y aller à pied plutôt qu’en vélo.
Mardi: Journée du lavage. A part, un lavage effectué à la main, on n’a pas fait de lavage depuis plus de 3 semaines. On fait 3 brassées dont 2 que l’on fait sécher sur Kasuri.
Après le lunch et la sieste, on se rend à la marina pour remplir 2 contenants de 20 litres d’eau (4,00$). On doit commencer à s’approvisionner en eau. Nous avons quand même eu notre meilleure consommation à ce jour. Cela fait 4 semaines que nous avons rempli les réservoirs et nous avons encore un peu plus d‘un demi réservoir d’eau. Puisque l’approvisionnement peut être un peu compliqué, on commence tranquillement à faire des réserves.
Au souper, pizza cuit au BBQ mais la bonbonne que l’on a fait remplir est vide ! Il y a une fuite. C’est une bonbonne que l’on a récupérée du voilier qui a fait naufrage à West End. Elle semblait neuve et en bon état mais ce n’était pas le cas.
Mercredi. Marc retourne, cette fois à vélo, faire remplir notre réservoir de propane. Je l’attend sur Kasuri et j’en profite pour rédiger le blogue et faire cuire du pain au four solaire. Nous prévoyons partir après le lunch avec la marée montante. Nous n’avons pas beaucoup de photos. La ville n’est pas vraiment intéressante. Elle a été beaucoup endommagée lors du passage de l’ouragan Dorian en 2019. Il y a encore plusieurs immeubles endommagés et de terrains vacants. Le port est un port commercial. Il est un peu bruyant le jour et le soir car l’on entend de la musique des différents restaurants et bars des alentours. C’est un arrêt pratique pour s’approvisionner sans plus.
Départ un peu avant 14h. A la sortie du port, le moteur a commencé à perdre de la puissance. On s’est alors ancré près de Mermaid Reef, toujours à Marsh Harbour, juste de l’autre côté du port. Marc est à faire le changement d’huile. Un des filtres du diesel était très sale. En espérant que c’est la cause. Au moins, nous sommes sortis du port et c’est beaucoup plus joli ici.
Man-O-War, du 19 au 21 janvier
Jeudi : départ tôt le matin à la voile. Rapide navigation de 3 miles au vent de travers pour nous rendre à Man-O-War. Le moteur a fonctionné à peine 10 minutes pour s’ancrer. On n’a pas pu vraiment le tester.
Visite de la ville qui est adorable. Notre coup de cœur depuis notre arrivée aux Bahamas. Maisons coquettes, jardins bien entretenus.
Sur les routes étroites de béton circulent les voiturettes de golf. On cherche un endroit pour manger une salade de conchs pour le lunch mais le restaurant n’est pas ouvert et le café ferme à 11h. Nous retournons sur Kasuri pour manger.
On compte environ 200 habitants sur l’île qui a été un centre important de construction navale des Bahamas dans le passé. On y trouve encore une petite entreprise de fabrication de bateaux à moteur: Albury Brothers. L’île a été un peu moins endommagée par l’ouragan Dorian que les iles avoisinantes et la reconstruction est assez complète.
Vendredi: pique-nique à la plage qui est magnifique. Une fois bien rôti, on fait un détour pour visiter le nord de l’ile. Nous sommes charmés par sa beauté. C’est vraiment un endroit à visiter.
Samedi : on attend toute la journée, en vain, que le vent se lève pour nous déplacer. On ne fait pas grand chose. C’est nuageux mais chaud et humide et sans vent. On se déplacera dimanche pour se protéger d’un vent du sud.